VOLUME 3, N°3 / AUTOMNE 1999

Sommaire

Un 4e centre: 850 verrats en production
Détect-O-Max: la détection des chaleurs revue et corrigée
Le sexage de la semence porcine: Réalité ou science-fiction?
Grille tarifaire 1999
Le souper-conférence: un succès apprécié
Bourse du Centre d'insémination porcine du Québec
Le 104Y: le "Starbuck" du CIPQ inc.
Ferme Merik SENC
Prix distinction
Le CIPQ inc. au World Pork Expo
Remerciements

Un 4^e centre: 850 verrats en production

La forte croissance que continue de connaître le CIPQ inc. fait en sorte que l'inventaire de verrats en production doit être augmenté à nouveau. En effet, les travaux afin de porter le nombre de verrats à 340, au centre de Saint-Lambert, n'étaient même pas complétés, que le conseil d'administration prenait la décision d'aménager un quatrième centre afin de pouvoir faire face à la demande, sans cesse en progression.

Dans le but de procéder le plus rapidement possible, l'orientation privilégiée a été de louer une maternité désaffectée mais dont l'état général est très bon. Les travaux d'aménagement des nouvelles installations sont complétés et le tout est fonctionnel depuis quelques semaines. Les premiers verrats ont débuté leur production vers le 25 août dernier. Ce centre est situé à Roxton Falls, à six (6) kilomètres de notre centre actuel et possède une capacité de 100 verrats. Les règles qui régissent son fonctionnement sont les mêmes que celles que nous appliquons dans nos autres centres et feront l'objet sous peu, de la certification ISO 9002, comme c'est le cas pour nos centres actuels .

Plusieurs facteurs peuvent expliquer la progression constante que connaît le CIPQ inc. depuis plusieurs années mais nous estimons que les principaux sont les suivants :

Des centres dans toutes les régions stratégiques
C'est désormais quatre (4) centres qui assurent des approvisionnements fiables sur tout le territoire québécois. Ces centres sont localisés dans les régions où la production porcine est développée.

Service de livraison
Le service de livraison de semence du CIPQ inc., effectué par son propre personnel, assure le maintien de la chaîne de température, condition essentielle à la réussite de tout programme d'insémination.

Programme "Privilège +"
La mise en place de ce programme permet aux clients du CIPQ inc. de réaliser des économies substantielles, puisque ceux qui y adhèrent profitent de la livraison gratuite et du matériel d'insémination gratuit.

Gamme de services et d'outils adaptés
Un service d'encadrement technique disponible sur demande et des outils adaptés, tels que le Thermofix, le Spermix et les tiges d'insémination, permettent aux producteurs d'obtenir le maximum de la pratique d'insémination.

L'amélioration continue
La mise en place de notre système qualité, dont l'aboutissement a été l'obtention de la certification ISO 9002 contribue à garantir aux producteurs et productrices de porcs un service et des résultats à la hauteur de leurs attentes.

L'engagement du CIPQ inc. à offrir aux producteurs et productrices de porcs un service d'insémination fiable et de la plus haute qualité a toujours été un objectif prioritaire. La mise sur pied de notre quatrième centre s'inscrit dans cette orientation. Il permettra au CIPQ inc. de continuer à servir sa clientèle de façon adéquate. Toute l'équipe du CIPQ inc. est fière de la croissance que nous connaissons et remercie les producteurs et les productrices de porcs pour leur confiance envers notre organisation. Nous pouvons les assurer que tout sera mis en place pour continuer à mériter cette confiance.

Le directeur général
Ronald Drapeau, agr.

Détect-O-Max: la détection des chaleurs revue et corrigée.

Le Détect-O-Max est un outil révolutionnaire. Il est l'aboutissement de plusieurs années de travail de deux producteurs porcins de la Beauce MM. Germain et Robert Labrecque. Son principe simple et ingénieux vous permet, avec un minimum d'efforts, de hausser votre taux de mise-bas d'au moins 5%. Trop beau pour être vrai? Permettez-moi de vous le présenter avec plus de détails.

Le Détect-O-Max voit le jour lorsque MM. Labrecque cherchent un moyen simple et sécuritaire d'exécuter la t'che des détections de chaleur. Ils ont repensé tout le processus et le résultat est une voiturette de 66 pouces de long et 26 pouces de large dans laquelle le verrat prend place (un modèle de 22 pouces de large est disponible sur commande). Un panneau amovible dirige l'attention du verrat uniquement sur la truie désirée. Le contact groin à groin entre le mâle et la femelle est ainsi obtenu. La salive du verrat contient de puissants messagers chimiques qu'on appelle phéromones. Elles stimulent la venue en chaleur et la démonstration du réflexe d'immobilité chez la truie.

Le Détect-O-Max est muni d'un moteur électrique et d'une batterie rechargeable d'une autonomie de 10 à 15 heures. Il possède une traction centrale et est articulé lui permettant de circuler facilement dans les endroits restreints. Aucun effort physique n'est requis pour déplacer l'appareil. Il avance, recule et s'arrête selon vos besoins par le truchement d'une commande à distance. Un jeu d'enfant!

Avec Détect-O-Max, une seule personne peut aisément s'acquitter de la t'che des détections de chaleur. Il permet donc une économie de temps et de main d'ÿuvre. Les blessures occasionnées aux truies et aux porchers sont maintenant choses du passé. Le verrat ne circule plus librement et les truies ne sont plus déplacées. Un système de freins et de guides permet de le garder en contact étroit avec le coté de l'allée où l'on travaille. On a même pensé à installer une barre pour empêcher que le mâle ne se couche dans le Détect-O-Max. Un plancher antidérapant assure un confort au verrat durant son travail de détection. Toutes les composantes électriques sont protégées. Il est donc possible d'utiliser la laveuse à pression pour son lavage et sa désinfection sans danger. Le Détect-O-Max est disponible soit en acier inoxydable ou en acier galvanisé.

Avec le Détect-O-Max, la tournée pour les détections de chaleur deux fois par jour n'est plus une corvée. Cette fréquence d'utilisation est recommandée pour maximiser la stimulation des truies et h'ter leur venue en chaleur. L'avantage qui découle de cette pratique est l'amélioration de l'intervalle sevrage-saillie. On cible avec une plus grande précision le début de l'oestrus. Ceci permet d'inséminer la truie à la période optimale de sa chaleur. Les chances de conception alors sont maximisées.

La surveillance des retours à l'aide du Détect-O-Max est également une t'che facile. Il permet de repérer aisément les truies à problème. Une baisse des jours improductifs dans votre troupeau se traduit par des coûts de production moins élevés et améliore votre marge de profit. Un avantage indéniable que MM. Labrecque ont obtenu avec l'utilisation du Détect-O-Max est la hausse de leur taux de mise-bas. C'est un porcelet sevré de plus par truie par année!

Est-ce que l'investissement est rentable ? Pour un troupeau de 100 truies, une augmentation de 5% du taux de mise-bas génère un profit net de 3 350 $ pour un naisseur et de 2 920 $ de plus pour une entreprise de type naisseur-finisseur. Le Détect-O-Max se rentabilise donc en moins de 3 ans pour une maternité de 100 truies et moins de 2 ans pour un naisseur-finisseur.

L'achat d'un Détect-O-Max comprend : la commande à distance, la selle de détection et une cassette explicative. Une garantie limitée d'un an (pièces et main d'ÿuvre) est comprise à l'achat. Le Détect-O-Max est distribué au Québec par le C.I.P.Q. inc.

Le sexage de la semence porcine: réalité ou science-fiction?

Par Jean-Paul Laforest, agr.,Ph.D., Département des sciences animales,
Université Laval

Quel producteur de truies hybrides ne rêve pas de n'avoir que des femelles dans toutes ses portées? La production exclusive de mâles dans les troupeaux commerciaux ne serait-elle pas avantageuse pour la production? Et bien, la technique de sexage de la semence nous permet d'envisager ces résultats dans un avenir rapproché. Toutefois, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.

Le sexage de la semence ne date pas d'hier. Depuis le début des années quatre-vingt, plusieurs équipes travaillent sur ce sujet. C'est l'équipe du Dr. Larry Johnson, du centre de recherche agronomique américain de Beltsville au Maryland, qui a obtenu pour la première fois en 1989 des résultats expérimentaux reproductibles et supportés scientifiquement du succès du sexage, suite à des inséminations de lapines. Dans cette étude, la préparation enrichie en spermatozoïdes Y a donné 81% de lapereaux mâles et celle enrichie en spermatozoïdes X, 94% de femelles. Cette équipe et d'autres ont plus tard obtenu des résultats semblables chez d'autres espèces, dont le porc, et continuent d'améliorer la technique.

En gros, la technique de sexage de la semence est la suivante. Les spermatozoïdes sont tout d'abord colorés avec une substance fluorescente, non léthale, qui s'attache à l'ADN (voir encadré) dans la tête du spermatozoïde. Comme les spermatozoïdes qui vont donner des femelles contiennent plus d'ADN (chromosome X) que ceux qui donneront des mâles (chromosome Y), ils contiendront aussi plus de colorant et auront alors une intensité de fluorescence plus grande. Les spermatozoïdes sont ensuite acheminés par une buse spéciale, sous forme d'un mince filet microscopique, dans un appareillage qui mesure l'intensité de la fluorescence à l'aide de deux rayons lazers placés à angle droit. L'appareil peut ensuite aiguiller les spermatozoïdes contenant un chromosome X vers une éprouvette et ceux contenant un chromosome Y vers une autre. On obtient alors deux éprouvettes, l'une enrichie en spermatozoïdes X, qui donneront des femelles, et l'autre en spermatozoïdes Y, qui donneront des mâles.

Actuellement, le taux de succès de la technique varie entre 85 et 100% selon l'espèce. Chez le porc, il est de 90 à 100%. Depuis 10 ans, les nombreuses améliorations apportées à la méthode et aux appareillages ont permis de faire passer la vitesse de sexage de 200 000 à 6 millions (3 millions X et 3 millions Y) de spermatozoïdes à l'heure. Puisqu'en insémination, on utilise normalement 3 milliards (3 000 millions) de spermatozoïdes dans une dose, il faudrait accélérer le rythme de sexage de 1000 à 2000 fois pour obtenir suffisamment de spermatozoïdes pour une insémination réussie. Alternativement, il faudrait faire du sexage pendant 1000 à 2000 heures pour obtenir une ou deux doses à concentrations normales, respectivement.

Malgré tout, d'autres technologies en développement peuvent être combinées au sexage dans des situations particulières. On pense entre autres à l'insémination directement dans l'oviducte à l'aide d'une intervention chirurgicale. L'oviducte est le tube qui relie l'ovaire à l'utérus et dans lequel les spermatozoïdes fécondent les ovules pour former les embryons. Des chercheurs tentent aussi de développer des instruments d'insémination transcervicale, pour que la semence puisse être déposée en petites quantités, mais plus loin dans les cornes utérines. Ces approches ne sont pas encore complètement au point, mais permettent déjà des résultats intéressants. Enfin, les travaux d'amélioration de la technique de sexage se poursuivent et les progrès laissent croire que la vitesse de sexage pourrait être suffisamment rapide d'ici quelques années.

Le sexage de la semence porcine peut donc se pratiquer actuellement, mais avec des contraintes monétaires, techniques et de performances de reproduction importantes. Cependant, les développements rapides dans le domaine rendront cette technique plus facilement disponible dans un futur rapproché.

Grille tarifiaire 2000

Réseau "Sperme accès"

Notre réseau Sperme Accès est très apprécié de notre clientèle comme en témoigne la rapidité avec laquelle certains dépôts se vident de leur contenu. Nous tâcherons d'ajuster le contenu de chaque dépôt en fonction de la demande et de la disponibilité de semence. Nous vous invitons donc de nouveau à téléphoner au dépôt de votre choix pour vérifier la disponibilité de semence avant de vous déplacer.

Voici la liste des dépôts "Sperme Accès"

Le souper conférence: un succès apprécié?

Le 26 mai dernier, le CIPQ inc. tenait la deuxième édition de son souper conférence. À en juger par l'assistance de plus de 500 participants, l'événement fut encore une fois un franc succès. Les félicitations reçues par télécopieurs et par téléphone témoignent de la pertinence des sujets et de l'excellence des conférenciers. L'ordre des agronomes du Québec en cautionne également la pertinence en reconnaissant une bonne partie du contenue en formation continue de niveau universitaire. Il fait également nul doute que les plus gourmands ont apprécié le délicieux repas de filet de porc.

Pour les personnes qui n'ont pu assister à cet événement ou désireuses de conserver ces références, la cassette vidéo en format VHS est disponible pour aussi peu que 10$.

Nous remercions tous les participants, leur présence nous motive à recommencer un tel événement. Nous vous invitons également à nous transmettre les sujets que vous aimeriez voir traités lors d'une prochaine édition.

Bourse du Centre d'insémination porcine du Québec (CIPQ) inc.

Afin d'encourager l'excellence dans la formation des étudiants, le CIPQ inc. décerne annuellement une bourse d'études de 500$ à un étudiant de l'Université Laval du premier cycle en agronomie. Cette bourse est attribuée pour le meilleur séminaire en reproduction porcine.

Le récipiendaire de cette année est M. Francis Simard. Il a reçu sa bourse des mains de M. Ronald Drapeau, agronome et directeur général du CIPQ inc, lors de la cérémonie de remise des bourses de l'Université Laval le 16 avril 99.

Nous espérons que ceci contribuera à améliorer davantage la productivité de l'industrie porcine québécoise.

M. Francis Simard (à gauche) reçoit sa bourse des mains de M. Ronald Drapeau, agronome et directeur général du CIPQ inc. (à droite).

Le 104Y: le "Starbuck" du CIPQ inc.

Le 104Y, mieux connu sous le nom de ENG 2678C Crookend Prince, est décédé le 22 mars 99. Ce verrat Yorkshire exceptionnel a été importé d'Angleterre par le CIPQ inc. en 1994. L'utilisation de l'insémination du CIPQ a permis à ce verrat de devenir l'animal dont les gènes sont les plus diffusés au sein de la race Yorkshire au Canada. Il a produit plus de 5 000 double-doses qui ont engendré à ce jour, en plus des hybrides, 639 portées dans 80 troupeaux, pour une descendance de 3 110 fils et filles en race pure.

Ce verrat constitue un exemple de l'efficacité de l'insémination comme outil pour améliorer les caractères de production ayant une influence sur la rentabilité des entreprises porcines.

Ferme Merik SENC

Cette ferme de Lyster, récipiendaire du titre de ferme porcine de l'année en 1999, catégorie naisseur-finisseur, est la propriété de monsieur Marcel Fillion et madame Raymonde Beaulieu. Producteurs laitiers à l'époque, ils décident de réorienter leur production dans le secteur porcin. C'est alors qu'ils érigent un engraissement de 1 200 porcs en 1994. Par la suite, voulant produire ses propres porcelets, nos producteurs prennent la décision de construire, en 1996, une maternité de 160 truies dont l'inventaire est toujours le même aujourd'hui.

Ces éleveurs ayant déjà ÿuvré dans le secteur laitier, connaissaient déjà les avantages de travailler avec l'insémination artificielle. C'est alors qu'en 1996, dès que la maternité est construite le taux d'insémination atteint déjà 85%. Ils travaillent avec 2 mâles qui servent surtout pour la détection des chaleurs mais qui de temps à autre sont utilisés en saillie naturelle. Ces saillies sont effectuées sur des truies ayant des chaleurs plus longues ou lorsqu'il y a manque d'insémination artificielle. Monsieur Fillion précise que l'insémination chez le porc comporte de gros avantages. On peut l'utiliser chez des truies dont les membres sont plus faibles et de plus, la manipulation des mâles est moins fréquente donc le risque de blessure est ainsi diminué. Ces producteurs considèrent que l'insémination ne demande pas plus de temps que la saillie naturelle, mais par-dessus tout, ils sont convaincus que la qualité de la semence et le fait de travailler avec les meilleurs géniteurs possibles, leur permet de maintenir un bon indice à l'abattage et de maximiser la rotation de leur engraissement.

En ce qui concerne la technique d'insémination utilisée elle est simple, ils procèdent d'abord à la détection des chaleurs en amenant les truies une à une dans le parc du mâle. La détection s'effectue matin et soir et ils exigent que la truie soit vraiment immobile avant d'inséminer. Lorsque la venue en chaleur est plus difficile chez certaines truies, monsieur Fillion change le mâle qui est face aux truies ou tout simplement ce sont les truies qui changent de position. Parfois on place un mâle dans une cage entre deux truies qui tardent à venir en chaleur afin d'augmenter la stimulation.

Lorsque les truies sont prêtes pour l'insémination, on procède en réchauffant un maximum de deux à trois bouteilles à la fois dans les poches de vêtement. Les vulves des truies sont lavées à l'aide d'eau et d'hibitane lave-pis et de papier à main. Il est important pour ces producteurs de prendre le temps nécessaire pour effectuer l'insémination. Si la semence pénètre trop rapidement, ils baissent la bouteille afin de ralentir le débit. La truie est stimulée par la présence du mâle en face des cages et de plus ils procèdent à une stimulation manuelle sur le dos et les flancs de celle-ci. Lorsque l'insémination est terminée, ils attendent une à deux minutes avant de retirer la sonde.

En 1998, ces éleveurs ont obtenu un taux de mise bas moyen de 93% et à l'heure actuelle, celui-ci est de 86% avec un nombre de porcelets sevrés par truie de 22.74. Monsieur Fillion m'explique que cette baisse est due à des problèmes de santé chez les truies, mais il se promet bien d'améliorer ses résultats lorsque la situation sera rétablie.

Nous tenons encore une fois, à féliciter ces producteurs pour le titre de ferme porcine de l'année 1999 et les invitons à continuer leur excellent travail.

Monsieur Marcel Fillion et madame Raymonde Beaulieu, propriétaires de la ferme Mérick SENC lors de la remise de leur prix de Ferme porcine de l'année 1999, catégorie naisseur-finisseur lors du Gala du mérite de l'industrie porcine du Québec du Gala du mérite de l'industrie porcine du Québec.

Prix distinction 1999

C'est avec fierté que personnel du CIPQ inc. adresse ses plus sincères félicitations à son directeur général, M. Ronald Drapeau. Il s'est mérité le Prix distinction 1999. Cet honneur est décerné annuellement par l'Association du Congrès du porc pour souligner l'apport exceptionnel à l'industrie porcine québécoise. Félicitations Ronald!

M. Laurent Pèlerin, président de l'UPA (à gauche), remet le Prix distinction 1999 à M. Ronald Drapeau (à droite) lors du Gala du mérite de l'industrie porcine du Québec tenu dans le cadre de l'Expo-congrès du porc en Avril 99.

1486, Saint-Aimé, Saint-Lambert, Cté Chutes de la Chaudières (Québec) G0S 2W0 Téléphone: (418) 889-9748 Télécopieur: (418) 889-8210 Pour commander, sans frais: 1-800-463-1140 2100, Rang 6, Roxton Falls, Cté Johnson (Québec) J0H 1E0 Téléphone: (450) 375-9977 Télécopieur: (450) 375-2077 Pour commander, sans frais: 1-800-375-9811 1985, Rang York, Saint-Cuthbert, Cté Berthier (Québec) J0K 2C0 Téléphone: (450) 885-1118 Télécopieur: (450) 885-1033 Pour commander, sans frais: 1-888-608-1118